Déontologie

LE CONSEIL D'APPEL ME DONNE RAISON

Le Conseil d'Appel de l'Ordre des Médecins fait marche arrière : le débat aurait dû avoir lieu !

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Alain Colignon

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Sep 22, 2023

Dans sa décision, le Conseil d'Appel confirme que je disposais du droit de débattre publiquement de la gestion de la crise sanitaire et de contester le bien fondé des choix politiques. J'avais raison de me prévaloir des résultats des traitements ambulatoires précoces que j'ai réalisés. J'avis même une forme de devoir à lancer des débats d'ordre scientifiques, salutaires pour la santé publique.

Mais je ne m'arrête pas à cette relaxe. Je veux une réforme de l'Ordre.
J'adresse une lettre ouverte au Président de l'Ordre National et je consulte l'OUPS pour convoquer la VIe Réunion publique où nous discuterons du futur de notre légitime combat.
Voici cette lettre :

Monsieur Dejemeppe,

Depuis le début de la crise sanitaire, je vous ai demandé à de très nombreuses reprises d’ouvrir un débat ordinal sur les contradictions irréductibles qui opposaient notre serment à la politique sanitaire, guidée par des experts compromis et des politiciens corrompus.

Vous avez répondu aux questions que je vous posais par un silence obstiné alors qu’elles concernaient la survie de dizaines de milliers de Belges que vous aviez mission de protéger et que vous avez abandonnés.

Vous vous êtes réfugié derrière des motifs fallacieux pour étouffer mes légitimes prières.

Pour mémoire, les questions que je vous posais, portaient sur des points critiques de notre éthique professionnelle :

- Peut-on traiter par téléphone une maladie inconnue et mortelle avec du Dafalgan ? La réponse est non !

- Peut-on interdire à un médecin de repositionner un traitement maîtrisé depuis plus d’un demi-siècle que nous invite à prescrire le numéro 1 mondial de la microbiologie ? La réponse est non !

- Peut-on imposer à des médecins de faire la promotion d’un traitement inconnu en phase 3 ? La réponse est non !

Or,

Vous n’avez pas réagi quand le collège de Médecine Générale a fait fermer les cabinets en profitant du Covid pour promouvoir la télémédecine et en assurer un remboursement généreux, maintenant définitivement acquis.

Vous avez interdit le repositionnement de l’Hydroxychloroquine et de l’Ivermectine en balayant d’un revers de main la liberté thérapeutique ou en feignant d’ignorer son intérêt majeur pour la Santé Publique.

Vous avez imposé une promotion aveugle d’un traitement basé sur une technologie douteuse dont les effets étaient inconnus de tous, y compris de ceux qui l’avaient conçu.

Vous vous êtes pourvu en cassation contre la décision du Conseil d’Appel qui annulait la décision que le Conseil du Hainaut avait prononcée contre moi. La cause a été renvoyée.

Le Conseil d’Appel me blanchit sans réserve sur le fond. Le seul reproche qui m’est fait tient à la forme et épingle notamment un manque de courtoisie à votre égard. L’Ordre précise que vous aviez tort de museler le débat !

Mes propos ne tenaient pas de l’incivilité, mais d’un constat qui devient aujourd’hui un réquisitoire.

Toutes les études récentes et notamment celle de Valère Lounnas confirment l’efficacité remarquable de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine dans la prise en charge du Covid, ce que le docteur Dauby qui pilotait une étude belge associant 4 universités et 41 chercheurs avait déjà mis en évidence dès le mois d’août 2020, en notant l’impressionnante diminution de mortalité associée à l’administration d’hydroxychlorquine. J’annexe ces deux études à la présente.

Comment pouvez-vous, monsieur le Président, avoir négligé ce travail majeur publié au moment précis où les Belges qui mourraient intubés sur le ventre, suppliaient pour qu’on les aide.

En se basant sur les chiffres que la vraie science valide aujourd’hui, on peut déduire que votre attitude autoritaire et irréfléchie a conduit au décès évitable de plus de 15.000 Belges et sans doute à autant d’effets secondaires vaccinaux graves, notamment chez les jeunes.

Ne vous méprenez pas sur l’ampleur du scandale que les années à venir vont s’employer à détricoter. Le nœud gordien que vous avez serré, cèdera sous l’épée de la vérité.

Certes, on ne peut reprocher aux médias d’avoir suivi les consultants de Black Rock, les experts en nourrice et les politiciens douteux, mais peut-on disculper l’Ordre de ne pas avoir ouvert largement les bras à un débat déontologique impartial et « inclusif », mis à l’abri des prévaricateurs qui violent sauvagement la Science ?

Ce qui s’est passé ne peut plus se reproduire.

Vous bénéficiez d’un privilège de juridiction – même s’il est discutable en l’espèce – qui vous protège, mais votre conscience devrait être un plus puissant moteur vers une profonde réforme de notre profession que l’Ordre souhaite et que vous avez bloquée de façon incompréhensible mais dont je fais le but inaltérable du temps qui me reste à vivre.

Je vous demande une fois encore de me recevoir devant le Conseil National, non pas pour chercher des responsabilités mais pour éviter que la prochaine crise sanitaire soit à nouveau livrée aux prévaricateurs de tous bords et gérée en conséquence de façon désastreuse.

Il faut que les choses changent sans délai. Il faut que l’Ordre se réforme en profondeur.

Vous m’obligeriez en accordant à ce courrier, l’attention que vous n’avez pas portée à tous ceux qui l’ont précédé.

Monsieur le Président,

Vous avez le devoir de libérer la médecine des mains des grands financiers, nous devons, ensemble, repenser l’Ordre et la Déontologie. Soyez l’artisan de cette vaste réforme et veuillez accorder une heure dans le prochain ordre du jour de votre Conseil à celui qui sera toujours le fidèle et dévoué serviteur de notre profession et de son exemplarité.

Vale.

Alain Colignon

Président de l’Ordre Universel des Praticiens de la Santé

Consultez ici la décision du Conseil d'Appel.

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